Vox Citizen https://www.voxcitizen.com/ Avec Vox Citizen votre voix sera entendue Fri, 14 Mar 2025 08:25:34 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.voxcitizen.com/wp-content/uploads/2021/11/icon-2.svg Vox Citizen https://www.voxcitizen.com/ 32 32 La surcharge informationnelle : quel est ce phénomène et comment se prémunir de ses dangers ?  https://www.voxcitizen.com/la-surcharge-informationnelle-quel-est-ce-phenomene-et-comment-se-premunir-de-ses-dangers/ Fri, 14 Mar 2025 08:16:40 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5400 Dans le tumulte incessant de l’ère numérique, un phénomène se répand : la surcharge informationnelle, aussi appelée « infobésité ».

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La surcharge informationnelle : quel est ce phénomène et comment se prémunir de ses dangers ?

Dans le tumulte incessant caractérisant l’ère numérique du XXIe siècle, où chaque seconde apporte son flot dinformations par le biais de canaux démultipliés, un phénomène se répand et s’amplifie: la surcharge informationnelle, aussi appelée «infobésité» ou saturation cognitive. Si l’on n’y prend pas garde, ce raz-de-marée d’informations peut submerger nos esprits, noyer notre discernement et notre sérénité sous des vagues d’informations en continu et non filtrées. Mais quest-ce donc que cette fatigue informationnelle qui nous guette, et comment s’en prémunir? 

La symphonie cacophonique de l’information 

Représentez-vous un orchestre où chaque instrument jouerait sa propre partition sans chef pour les guider. C’est ainsi que notre esprit perçoit le déluge d’informations quotidiennes : notifications incessantes, actualités en continu, réseaux sociaux omniprésents… Les informations, sans tamis efficace, sont perçues selon le même degré d’importance et leur hiérarchisation devient complexe. Cette cacophonie constante mène à la surcharge informationnelle, un état où la quantité d’informations dépasse notre capacité à les traiter efficacement. Ce phénomène est très ancré dans notre société moderne; d’après une étude menée par la fondation Jean-Jaurès, un Français sur deux déclare se sentir stressé ou épuisé par un trop-plein d’information – toutes les couches de la société étant concernées, y compris les plus jeunes, dont un préjugé pourrait laisser penser qu’ils seraient mieux à même de dompter ces flots… Et si vivre dans une société où l’information circule est évidemment considéré comme un bienfait, l’excès devient un danger car, une information chassant l’autre en permanence, il devient plus difficile de prendre le temps de réfléchir à ces informations, et de les traiter efficacement. 

Les rouages de la surcharge informationnelle 

Plusieurs facteurs alimentent cette machine infernale. L’hyperconnectivité, en premier lieu. Nos smartphones diffusent en permanence nouvelles, notifications et sollicitations, et nous sommes tentés de le consulter en permanence, sans même nous accorder des instants où ne rien faire. La multiplication des sources (médias, blogs, podcasts, chaînes YouTube, newsletters, groupes de discussion…) fait que jamais l’accès à l’information n’a été aussi diversifié, rendant complexe la hiérarchisation des sources et de l’information. La culture de l’instantanéité propre à notre monde moderne n’arrange pas la situation; dans une société qui privilégie l’immédiateté, la pression de rester informé en temps réel crée une tension constante, dont il est difficile de se départir. Mais de l’autre côté du spectre, un autre danger menace : celui, face à l’incapacité de traiter les informations et la sensation de ne plus rien comprendre au monde qui nous entoure, de se décourager et de ne plus s’informer du tout… Les conséquences de cette saturation ne sont pas anodines. L’impression de ne jamais être à jour, quoi que l’on fasse, peut générer une pression psychologique intense, caractérisée par des niveaux de stress et d’anxiété anormalement élevés. De plus, à force de solliciter notre attention sur une multitude de sujets, notre capacité à mémoriser s’amenuise. Enfin, trop d’options tuent l’option; face à la déferlante des informations, choisir et trier l’information devient un calvaire, et peut paralyser la capacité de décision. 

Ériger des digues contre le flot informationnel 

Pour se prémunir des effets néfastes de la surcharge informationnelle, quelques réflexes à adopter peuvent se révéler d’un secours précieux. Une limitation des sources à quelques médias de confiance permet d’éviter de s’éparpiller. Il ne s’agit pas de s’interdire d’en découvrir ou d’en consulter de nouveaux, bien sûr, mais de contrôler un peu mieux l’entrée des informations et ne pas se sentir tenu de sauter sur le moindre contenu mis à notre disposition. S’octroyer des périodes de déconnexion régulières permet de s’aérer l’esprit et de tourner le dos, l’espace d’instants précieux, à la lame de fond de l’information. Organiser son temps de manière à planifier des plages spécialement dédiées à la consultation d’informations évite de se disperser perpétuellement. De manière plus générale, une analogie avec les modifications des pratiques alimentaires est présentée par la fondation Jean-Jaurès dans le cadre de son étude; au triptyque «manger moins, manger mieux, manger sain» pourrait répondre un nouveau mantra de l’information : «s’informer moins, mais s’informer mieux et de manière plus saine». Reprendre le contrôle, en somme, de son approvisionnement aux sources de l’information. 

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Selon l’ONU, la population mondiale devrait commencer à décroître dans les années 2080  https://www.voxcitizen.com/selon-lonu-la-population-mondiale-devrait-commencer-a-decroitre-dans-les-annees-2080/ Wed, 12 Mar 2025 08:37:59 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5391 Selon l’organisme, le taux de fécondité devrait continuer à décliner, la population à vieillir et, le nombre d’individus sur Terre devrait commencer à décroître d’ici 2080.

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Selon l’ONU, la population mondiale devrait commencer à décroître dans les années 2080

Ladivision de la population du département des affaires économiques et sociales des Nations unies a publié fin2024 le fruit de ses dernières études en matière de projection démographique jusqu’en 2100. Selon l’organisme, le taux de fécondité devrait continuer à décliner, la population à vieillir et, surtout, le nombre d’individus sur Terre devrait commencer à décroître d’ici 2080. Des tendances qui ne font que se confirmer et s’amplifier de projection en projection. 

La population devrait commencer à décroître en 2080 

En premier lieu, il est confirmé que l’accroissement de la population serait amené à s’infléchir à une date de plus en plus proche, même si le nombre d’êtres humains présents sur Terre devrait s’élever encore durant quelques décennies. Ainsi, la population totale, estimée fin 2024 à 8,2 milliards d’individus, devrait continuer à augmenter pour atteindre un point d’inflexion dans les années 2080 à environ 10,3 milliards de personnes, avant de décroître d’une centaine de millions d’ici 2100. Notons que les projections menées régulièrement par l’ONU au fil des années (2012, 2019, 2022, 2024) ne se contentent pas d’entériner les enseignements des études antérieures, mais elles les amplifient. En d’autres termes, si cette baisse de la population mondiale est envisagée depuis un certain temps, ce point de bascule des courbes apparaît de plus en plus tôt. 

Les taux de fécondité varient selon les pays, mais convergent à la baisse 

Cette estimation regroupe aujourd’hui des réalités démographiques bien différentes selon les espaces géographiques, mais qui convergent vers une tendance uniforme : une baisse, parfois assez drastique, du taux de fécondité (à savoir, le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer). Alors qu’aux États-Unis, en Europe, au Japon ou en Chine, le taux de fécondité est de nos jours compris entre 1 et 1,4 enfant par femme, il s’élève encore à 4,3 en moyenne dans les pays d’Afrique subsaharienne, à 3,9 au Pakistan, ou à 3 en Océanie. Ces différences, suivant une évolution de fond courant depuis des décennies (une femme, toutes aires géographiques incluses, donne vie à un enfant de moins en 2024 qu’en 1990), devraient s’aplanir pour atteindre un taux compris, selon la plupart des pays, entre 1,3 et 2,2 en 2100. Le taux de renouvellement des générations sans incidence des flux migratoires étant mesuré à 2,1 enfants par femme, la population mondiale devrait par conséquent continuer de diminuer. 

La diminution de la population n’aura pas lieu partout 

Cette diminution à terme de la population mondiale ne doit pas occulter des variations fortes au cours des prochaines décennies. Ainsi, en Afrique subsaharienne, où le taux de fécondité est encore élevé, la population devrait augmenter de deux tiers d’ici 2050. Le Nigéria, l’Éthiopie, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, l’Angola, ou le Pakistan, par exemple, comptent au rang des pays qui devraient voir leur effectif se multiplier – à savoir, doubler à quadrupler – de nos jours à 2100. En Europe ou en Amérique du Nord, en revanche, où le taux de fécondité seul ne suffit à assurer le renouvellement des générations, la population devrait rester stable, renforcée par les apports migratoires. Parmi les pays dont le vivier d’habitants devrait décroître (Japon, Russie, Espagne, Italie…), l’exemple le plus spectaculaire est celui de la Chine, qui pourrait assister à une division par 2 de sa population au cours du siècle. 

Une population vieillissante et une bascule générationnelle 

L’espérance de vie, pour sa part, devrait poursuivre sa croissance; d’environ 65 ans en 1995, elle a atteint 73 ans de nos jours (avec un retour observé à l’espérance de vie qui prévalait pré-Covid) et devrait culminer à 77 ans en 2054. Ce phénomène, couplé à une natalité moindre, entraîne mécaniquement le vieillissement de la population mondiale. Actuellement, les individus âgés de plus de 65 ans représentent le segment de la population dont le taux de croissance est le plus élevé; d’ici la fin des années 1970, ces 2,2 milliards d’individus deviendraient plus nombreux que le groupe des moins de 18 ans. Un renversement générationnel donc, qui ne manque pas de poser un défi de taille, celui du vieillissement en bonne santé, et de rendre nécessaire dès aujourd’hui l’anticipation des besoins qu’implique un tel vieillissement, en matière de pensions de retraite, qualité et diversité des structures de santé ou d’accueil, personnel médical, aide à la personne, etc. 

L’immigration comme moteur démographique du XXIe siècle 

Pour certaines nations, l’immigration devrait jouer un rôle central dans l’évolution de la population, en compensant les effets produits par la réduction de la natalité. Ce fut déjà le cas, selon l’ONU, pour des États comme l’Italie, l’Allemagne ou la Russie, dans lesquels l’arrivée d’immigrants a déjà prévenu une baisse de la population. Ce phénomène devrait s’étendre à une cinquantaine de pays, dont les États-Unis, l’Australie, le Canada, ou encore le Japon et les pays du Golfe. 

 

Inflexion de la projection de population mondiale, baisse des taux de fécondité, amplification du vieillissement de la population. Tels sont donc les principaux enseignements à tirer de la révision 2024 de la projection démographique des Nations unies, dont l’ensemble des travaux est disponible à cette adresse : 

https://www.un.org/development/desa/pd/world-population-prospects-2024 

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Égalité économique femmes-hommes : malgré des améliorations, l’écart persiste  https://www.voxcitizen.com/egalite-economique-femmes-hommes-malgre-des-ameliorations-lecart-persiste/ Fri, 07 Mar 2025 09:29:54 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5384 Il y a quelques jours, le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations publiait son rapport annuel Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

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Égalité économique femmes-hommes : malgré des améliorations, l’écart persiste

Nous sommes la veille de la Journée internationale des droits des femmes et, il y a quelques jours, le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations publiait son rapport annuel Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Ce rapport dresse un bilan de ladite marche vers l’égalité dans divers secteurs (violences, santé, économie et emploi, représentativité, etc.), montrant que malgré des améliorations, celle-ci n’est pas, tant s’en faut, parvenue à sa destination. Aujourd’hui, observons ce qu’il en est en matière d’économie et d’emploi… 

Un écart persistant en matière d’emploi 

En matière d’emploi, l’écart demeure persistant. Par exemple, le taux d’emploi (à savoir, le nombre de personnes sans emploi rapporté à la population totale) s’établit à 66 % pour les femmes contre 71 % pour les hommes, un écart assez conséquent. De plus, les femmes sont les principales à subir les emplois précaires, notamment les temps partiels, puisqu’en 2023, 23,4 % des femmes salariées sans enfants sont à temps partiel, part qui grimpe à 35,5 % pour les mères de 3 enfants ou plus, contre 7,1 % des hommes. La parentalité pénalise particulièrement les mères : au sein de près de 6 couples avec enfants sur 10, la mère est plus éloignée de l’emploi que le père. Plus alarmant encore, le taux de pauvreté est particulièrement élevé chez les familles monoparentales dont l’adulte de référence est dans l’écrasante majorité des cas une femme : il dépasse 30 %. 

Des rémunérations inégales, en particulier aux deux extrémités de la pyramide 

Les rémunérations constituent un autre frein à l’égalité femmes-hommes depuis longtemps. En 2022, les femmes du secteur privé perçoivent un salaire en moyenne 23,5 % inférieur à celui des hommes, contre 10,5 % dans le secteur public). Un écart qui se réduit à 4 % pour ce qui touche aux postes comparables mais qui, plus qu’une inégalité démentielle sur un poste identique, traduise une précarité plus importante chez les femmes dans toutes les couches de la société aggravées par plusieurs facteurs comme la monoparentalité ou la relégation aux emplois précaires et temps partiels. Aux deux extrémités de la pyramide des rétributions, les inégalités comptent au rang des plus flagrantes : ainsi, 63 % des travailleurs à bas revenus sont des femmes, quand seuls 22,8 % du 1 % des salariés les mieux rémunérés sont des femmes. 

Des progrès à accomplir en matière de progressions de carrière 

Les résultats de l’index de l’égalité professionnelle (outil visant à mesurer l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise, supposément obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés) progressent peu : +4 points en 4 ans pour un score de 88/100 (uniquement pour les entreprises ayant déclaré ledit index, ce qui laisse augurer une parité bien plus complexe à mettre en œuvre dans les plus petites structures). Les instances décisionnaires demeurent l’apanage des hommes : ainsi, 57 % des entreprises de plus de 1 000 salariés comptent moins de 30 % des femmes parmi les cadres dirigeants. 

 

On le voit, en matière d’égalité économique, la situation s’améliore lentement au fur et à mesure du passage des années. Cependant les inégalités demeurent assez profondes; ils révèlent un partage inégal des rôles sociaux et des freins structurels à la l’épanouissement de la carrière et l’indépendance économique des femmes. Les inégalités dues à la parentalité, la surreprésentation dans les populations précaires, les écarts salariaux globaux et l’accès aux plus hautes responsabilités constituent autant de défis restant à relever alors que nous entrons dans le deuxième quart de siècle du XXIe millénaire… 

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Irruption du livre audio sur Spotify : quels gains pour les auditeurs et les professionnels ?  https://www.voxcitizen.com/irruption-du-livre-audio-sur-spotify-quels-gains-pour-les-auditeurs-et-les-professionnels/ Wed, 05 Mar 2025 04:12:00 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5377 Vous n’avez pas manqué de le remarquer : les livres audio se sont offert une entrée en fanfare chez Spotify.

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Irruption du livre audio sur Spotify : quels gains pour les auditeurs et les professionnels ?

Vous n’avez pas manqué de le remarquer si vous êtes familier de la célèbre plateforme suédoise de streaming audio Spotify : les livres audio se sont offert une entrée en fanfare chez Spotify, immédiatement mis en avant par les algorithmes de recommandation.  

L’irruption du livre audio en chiffres 

Nos voisins outre-Manche, tout comme les Australiens, en disposaient déjà depuis l’orée du dernier trimestre 2024; nous les avons rejoints en toute fin d’année, ainsi que les habitants des pays du Benelux. Désormais, les Français souscripteurs d’un abonnement à Spotify bénéficient d’une large offre de livres audio : 15000 titres enregistrés en langue française sont disponibles à l’écoute. Les polyglottes pourront pour leur part explorer des arpents plus vastes, puisqu’au total, 200000 titres peuvent s’inviter dans leurs oreilles à partir de l’abonnement, et 375000 proposés à l’achat. 

Les abonnés Spotify bénéficient de 12 heures d’écoute mensuelles rechargeables par crédit-temps 

La première information capitale à noter pour les souscripteurs Spotify est que cette offre n’est pas, contrairement à l’écoute d’albums et de titres musicaux, illimitée dans le temps; elle n’est que partiellement comprise dans l’abonnement premium (personnel, famille ou duo), à hauteur de 12 heures par mois – non cumulables d’un mois sur l’autre, et tous livres inclus : l’auditeur peut se cantonner à un livre ou librement voguer d’un titre à l’autre, mais pour une durée d’écoute totale de 12 heures, et les heures non utilisées seront bel et bien perdues. Durée suffisante pour tester tout un panel de livres, et c’est bien à la fois l’avantage et l’axe stratégique adopté par Spotify pour se différencier d’Amazon; là où les souscripteurs d’Audible doivent soigneusement désigner le livre offert mensuellement grâce à leur abonnement, ceux de Spotify peuvent laisser libre cours à leur soif d’exploration et faire leur choix après avoir glané ici et là quelques dizaines de minutes d’écoute. Bref, une offre raisonnablement satisfaisante pour les auditeurs les plus occasionnels… peccadilles pour les plus appréciateurs, qui devront, afin de pourvoir à leurs envies, verser un tribut supplémentaire sous la forme d’un crédit-temps, ou «recharge», valable durant un an à compter de la date d’achat. 

Les éditeurs, à la recherche de rentabilité, espèrent un développement conséquent du marché 

Côté éditeurs, la rentabilité à terme d’un tel modèle est soumise à question, surtout considérant les coûts de fabrication élevés d’un livre audio, pour la création duquel un certain nombre de frais sont engagés, depuis la location de studios à la rétribution d’ingénieurs du son en passant par la rémunération du comédien ou de la comédienne ne charge de la lecture… pour un marché qui, tout en expansion soit-il, demeure relativement confidentiel. Contrairement au streaming musical, dont la rétribution des artistes est calculée au prorata des écoutes globales – à savoir, les quelques plus populaires captent l’essentiel du gâteau, et la plupart se contentent de miettes –, les éditeurs de livres audio, eux, bénéficient d’un traitement fixe pour une écoute totale d’un de leurs titres. Une modalité de rétribution plus conforme à leurs attentes, mais dont la pérennité dépend du succès que rencontreront leurs offres auprès des consommateurs… en somme, loin d’être gagnée au titre, et qui devrait toujours profiter largement aux livres dit «locomotives» ou «best-sellers». L’intérêt principal des éditeurs, cependant, n’est pas des moindres : capter des millions de souscripteurs déjà familiers de l’usage parent d’écoute de podcast, offrant un vivier susceptible de de soutenir et développer de nouvelles habitudes d’utilisation. C’est ainsi que tous gagent que l’arrivée du livre audio sur Spotify devrait participer d’un cercle vertueux au mutuel bénéfice de toutes les parties. Les premiers relevés font en effet état d’une extension du marché du livre audio, aussi bien en matière d’heures d’écoute que de revenus générés. Une évolution sur laquelle professionnels et consommateurs avertis garderont les oreilles aux aguets… 

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Caisse alimentaire commune : une sécurité sociale pour l’alimentation en pleine expérimentation   https://www.voxcitizen.com/caisse-alimentaire-commune-une-securite-sociale-pour-lalimentation-en-pleine-experimentation/ Fri, 28 Feb 2025 00:39:00 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5370 La caisse alimentaire commune, une initiative écologique et économique, chamboule les idéaux et semble intéresser plusieurs grandes villes.

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Caisse alimentaire commune : une sécurité sociale pour l’alimentation en pleine expérimentation

Une carte vitale pour l’alimentation, cette pensée vous paraît surprenante? Pourtant, elle est depuis deux ans déjà en cours d’expérimentation dans le Sud de la France, à Montpellier. En effet, la caisse alimentaire commune, une initiative écologique et économique, chamboule les idéaux et semble intéresser plusieurs grandes villes. Découvrez cette sécurité sociale alimentaire en détail 

La caisse alimentaire commune : qu’est-ce que c’est ?  

Expérimentée depuis deux ans dans la ville de Montpellier, la caisse alimentaire commune s’inspire de la sécurité sociale pour permettre aux foyers en situation précaire de mieux s’alimenter. Défendue par vingt-cinq associations, et une cinquantaine de citoyens et de chercheurs à l’origine du système et composant le comité local, elle s’adresse à toutes les personnes qui peinent à s’alimenter sainement.  

Comment cette sécurité sociale de l’alimentation fonctionne ?  

Le principe est simple, chaque bénéficiaire cotise en fonction de ses moyens et reçoit une allocation. Cette dernière prend la forme d’une carte qui fonctionne à l’aide d’une monnaie virtuelle surnommée la « MonA ». À titre d’exemple, une personne âgée qui perçoit une retraite de 800 euros contribue à hauteur de 5 euros chaque mois pour obtenir une aide de 100 euros. Environ 350 personnes participent à cette expérimentation. 

Cette carte alimentaire particulière s’utilise dans des lieux précis, tels que les marchés paysans ou encore les magasins bio. Le dispositif est financé en partie par la mairie de Montpellier au travers de subventions publiques.   

Qui peut en bénéficier ? 

Cette initiative s’adresse aux plus précaires, notamment les retraités et les étudiants. Les bénéficiaires obtiennent une aide bénéfique au financement de leur alimentation. Toutefois, les agriculteurs sont aussi avantagés par cette sécurité sociale de l’alimentation. Ils choisissent leurs prix et peuvent vendre des produits boudés à tort par les grandes surfaces.  

Quels sont les avantages de cette initiative ?  

Les atouts de cette caisse alimentaire commune sont nombreux :  

  • La sécurité sociale alimentaire favorise le circuit court et simplifie l’accès aux aliments bio  
  • Elle permet aux commerçants et à la trentaine de producteurs adhérents d’obtenir de nouveaux clients et donc, une meilleure rémunération ;  
  • Cette nouvelle clientèle profite d’une meilleure alimentation ;  
  • Le dispositif permet de réduire le gaspillage alimentaire et prône une consommation plus écologique ;  
  • C’est une excellente manière de réduire les problèmes de santé.  

À l’échelle de l’État, cette initiative permet de réaliser une économie sur le budget santé. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires ou encore l’obésité coûtent des milliards d’euros chaque année. Autrement dit, il s’agit de prévenir plutôt que de guérir.  

En quoi est-ce un système intéressant en période d’inflation ?  

En plus d’être un dispositif économique et écologique, la caisse alimentaire commune permet de faire face à l’inflation. Selon Familles Rurales, manger 5 fruits et légumes par jour représente en moyenne 240 euros par mois pour une famille avec deux enfants. À l’échelle d’un SMIC, c’est environ 18 %. Un budget conséquent qui pourrait être allégé par ce système.  

Quel avenir pour cette allocation unique en son genre ?  

L’expérimentation suit son cours ; au mois d’avril, un nouveau tirage au sort aura lieu et 300 nouveaux foyers seront ainsi sélectionnés pour y participer. 

Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nantes font partie des villes qui s’intéressent à cette initiative. La caisse alimentaire commune risque donc de se développer au sein de l’Hexagone dans les prochains mois. 

Enfin, une proposition de loi sur la Sécurité sociale alimentaire, à l’initiative du groupe écologique et social, est actuellement discutée à l’Assemblée nationale. L’objectif est d’obtenir 15 millions d’euros afin de pouvoir mener des expérimentations dans une vingtaine de territoires… un sujet donc qui pourrait prochainement s’inviter de nouveau à notre table. 

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Pause digitale : et si on se déconnectait un peu plus pour mieux vivre ?  https://www.voxcitizen.com/pause-digitale-et-si-on-se-deconnectait-un-peu-plus-pour-mieux-vivre/ Mon, 24 Feb 2025 09:52:48 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5361 Qu’est-ce qu’une pause digitale, et quels bienfaits peut-elle apporter à notre quotidien ?

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Pause digitale : et si on se déconnectait un peu plus pour mieux vivre ?

À lère où les écrans captent l’essentiel de notre temps, leur contenu se propage dans nos vies telle une traînée de poudre, ou le signal des notifications s’enchaînent sans discontinuer et imposent à nos journées leur rythme soutenu, la pause digitale sinvite comme une bouffée dair frais dans un monde hyperconnecté. Mais qu’est-ce qu’une pause digitale, et quels bienfaits peut-elle nous apporter à notre quotidien? 

Un hiatus au cœur du flux constant des notifications 

La pause digitale, ou «détox numérique», consiste à s’éloigner volontairement des appareils électroniques et des réseaux sociaux pendant une période déterminée. Cette démarche vise à réduire la dépendance aux outils technologiques et à renouer avec des activités plus ancrées dans le réel. En effet, les écrans ont pris une telle part dans notre vie qu’aujourd’hui, consulter les réseaux sociaux ou messageries à travers son téléphone sont souvent les première et dernière activités de la journée, à l’entrée et au sortir d’une nuit de sommeil. La pause digitale fixe pour objetctif de laisser plus d’espace à des pratiques telles que la lecture, les loisirs créatifs, le sport ou les activités de plein air. La durée de ces pauses est variable et fonction des impératifs personnels et professionnels de chacune et chacun. Elles peuvent s’égailler en quelques courtes périodes journalières, mais aussi s’agréger en un temps plus long, allant jusqu’à plusieurs jours ou semaines, pour les plus adeptes. 

Des bienfaits non négligeables pour le corps et l’esprit 

S’accorder une pause digitale, au-delà d’un moment de plaisir différent, est source de bénéfices non négligeables pour notre corps et notre esprit. La concentration en premier lieu y gagne, puisqu’une fois coupées ou limitées les sollicitations numériques, nous retrouvons notre capacité à se focaliser sur une tâche unique, favorisant ainsi une attention accrue et une meilleure qualité dans l’activité pratiquée. Par ailleurs, les flux ininterrompus d’informations peuvent générer une fatigue mentale. Se déconnecter permet de diminuer cette surcharge cognitive et de recouvrer un esprit mieux aéré. De plus, les bénéfices en matière de sommeil ne sont plus à démontrer, puisque l’éloignement des écrans une heure avant le coucher encourage un endormissement plus rapide et un sommeil de meilleure qualité. Enfin, la restauration d’interactions humaines plus naturelles qu’elles ne le sont par le truchement d’une interface numérique n’est pas la moindre des vertus prodiguées. 

Quelques réflexes routiniers simples à adopter, et le tour est joué 

Adopter une pause digitale ne nécessite pas de changements radicaux, mais simplement l’adoption de quelques réflexes au quotidien, que l’on a souvent tendance à négliger, voire à oublier. L’instauration de plages horaires dédiées à la déconnexion totale des écrans quels qu’ils soient est une première étape, par exemple pendant les repas ou avant le coucher, bien évidemment, mais également de temps en temps au cours de la journée, même pour de courtes périodes. À l’occasion de ces plages, privilégiez des activités coupées des écrans que vous appréciez particulièrement : lire un livre ou la presse, se laisser aller au dessin, la peinture, l’écriture, ou autres activités créatives, pratiquer une activité physique, aller se balader en ville ou en pleine nature, ou simplement s’installer dans un quoi à méditer, ou même, ne rien faire! Informez votre entourage ou vos collègues pour qu’ils puissent, dans la mesure du possible, ne pas vous solliciter à travers des outils numériques et à des fins plus ou moins triviales pendant ces instants. Enfin, si vous rencontrez des difficultés à franchir le cap, certaines applications permettent de limiter l’utilisation des appareils numériques. Ou quand les outils numériques viennent à la rescousse de la déconnexion… un paradoxe de plus dans une époque qui n’en est guère avare! 

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Créer un jardin en harmonie avec la nature : quelques bases de la permaculture  https://www.voxcitizen.com/creer-un-jardin-en-harmonie-avec-la-nature-quelques-bases-de-la-permaculture/ Fri, 21 Feb 2025 00:04:00 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5354 La permaculture vise à concevoir des systèmes qui imitent les écosystèmes naturels afin de produire de la nourriture, de l’énergie et d’autres ressources de manière durable.

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Créer un jardin en harmonie avec la nature : bases, avantages et limites de la permaculture

La permaculture, théorisée dans les années1970 et connaissant depuis un certain succès, apparaît comme une technique durable de culture des jardins respectueux des écosystèmes naturels, à plus forte raison dans un monde soumis aux contraintes environnementales du changement climatique. Conçue pour fonctionner en osmose avec la nature, cette approche invite également à repenser notre façon de produire sans épuiser les ressources. Pour autant, elle n’est pas aussi aisément réplicable qu’on l’entend parfois. Qu’est-ce que la permaculture? Quels sont ses avantages et ses limites? Voici quelques pistes pour mieux comprendre cette pratique en essor 

La permaculture, qu’est-ce que c’est? 

 

Le terme permaculture vient de la contraction de permanent agriculture, ou «agriculture permanente». Ce que ce terme recouvre excède une simple technique de jardinage et de culture, pour constituer dans le même mouvement une sorte de philosophie, inspirée du fonctionnement des écosystèmes naturels, de leur observation minutieuse afin d’en répliquer et adapter les principes dans la culture humaine des sols. L’idée centrale est d’optimiser les ressources (eau, sol, biodiversité) tout en minimisant l’impact humain et en préservant la nature. 

Concrètement, un jardin en permaculture repose quelques principes fondamentaux, comme la préservation des écosystèmes (enrichir les sols, préserver la biodiversité, sauvegarder l’eau…), celle des humains (produire des ressources saines et accessibles, prendre de soin de soi, des autres, et des générations futures) et le partage équitable (répartir les excédents, réduire le gaspillage, prendre en considération les limites naturelles). 

La permaculture est donc un écosystème à taille humaine, pensé pour s’autoréguler et se renouveler, tout comme une forêt, par exemple, le fait naturellement. 

 

 

Des avantages de la permaculture 

 

Contrairement à certaines méthodes agricoles classiques qui ont tendance à appauvrir les sols, la permaculture favorise un sol vivant, riche et fertile, grâce à des techniques comme le compostage, le paillage ou l’association de plantes complémentaires. Résultat? Moins besoin d’engrais chimiques et de pesticides, dont l’usage est sujet à caution, dans le principe même de la permaculture – même si l’absence totale de nouveaux « intrants » naturels ou chimiques est parfois jugée illusoire, au sein même des adeptes de la permaculture. 

Par ailleurs, par sa propension à imiter les écosystèmes naturels, la permaculture permet de limiter l’entretien du jardin. Une fois le sol bien nourri et les plantes harmonieusement associées, les interventions humaines sont réduites. Fini le bêchage intensif et l’arrosage excessif, le jardin s’autorégule dans une certaine mesure. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, la quasi-absence de travail humain; simplement que la permaculture vise à une certaine économie dans le déploiement de celui-ci. 

De plus, cultiver ses propres légumes et fruits selon les principes de la permaculture permet de produire localement, sans dépendre des circuits classiques. La création d’un jardin en permaculture participe ainsi d’une meilleure autonomie alimentaire. Enfin, un jardin en permaculture favorise la cohabitation avec la faune et la flore. Abeilles, coccinelles, hérissons… autant d’alliés naturels qui participent à l’équilibre du jardin ou potager, qui devient ou demeure, par-là même, un refuge pour la biodiversité. 

 

 

Les limites de la permaculture : une méthode non adaptée à toutes les mains vertes 

 

Bien que séduisante, la permaculture n’est pas une solution miracle, ainsi qu’on peut parfois le lire, et pose plutôt quelques défis, parfois de taille. Elle n’est pas adaptée à tous les individus, à tous les milieux, à tous les objectifs. Par exemple, sa mise en place est exigeante, et avant même d’espérer profiter des bienfaits de la permaculture, il faut du temps et de l’observation pour comprendre son terrain et adapter les cultures. La permaculture, si elle peut laisser prise à de l’improvisation au cœur même de sa pratique, ne s’improvise pas à la racine, mais s’étudie. Ainsi, la permaculture repose sur un savoir-faire à acquérir et à renouveler. De nombreuses formations et ressources existent, bien sûr, pour guider les débutants; mais ceux-ci doivent disposer de motivation et d’envie car, par sa nature même, la permaculture est une affaire de temps long. contrairement à certains procédés de l’agriculture intensive, les bénéfices d’un jardin en permaculture se mesurent et s’appréhendent sur le long terme. Enfin, sa viabilité, économique notamment, si tant est qu’elle constitue un objectif, peut être remise en question, ou en tout cas, jugé difficile à atteindre. Sa pratique sera très différente en fonction de la région, du climat, des sols, rendant ainsi difficile l’élaboration de «recettes toutes faites». Ainsi, les incitations présentant la permaculture comme une méthode simple à mettre en œuvre et produisant facilement des résultats, doivent-elles être envisagées avec précautions. 

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Et si on redonnait vie à la carte postale ?  https://www.voxcitizen.com/et-si-on-redonnait-vie-a-la-carte-postale/ Mon, 17 Feb 2025 00:43:00 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5348 Ecrire une carte postale, c’est choisir un message et un visuel avec soin, un geste empreint d’attention et de sincérité.

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Et si on redonnait vie à la carte postale ?

Au cœur d’un siècle où les écrans ont été massivement importés dans nos vies et où le «claviotage» ou «clavardage» ont supplanté l’acte d’écriture papier, où des myriades de messages se transmettent en une fraction de seconde à l’autre bout du monde, la carte postale semble appartenir à un passé antique. 

De la nostalgie propre à l’écriture de cartes postales 

Ce serait peu dire pourtant que l’écriture de cartes postales, chez nombre des Millenials ou de la génération Z, ont bercé la balancelle de l’enfance. Et à mesure que l’on file la ligne du passé, on s’aperçoit à quel point cette pratique revêtait une fonction et une fréquence ô combien plus importantes. Elle relevait même de l’opération usuelle, aussi bien affective qu’administrative. 

Nombre d’entre nous nous remémorons ces petites cartes blanches ou aux teintes sépia, le crissement de la plume ou les déambulations du BIC le long du grain de papier qui parfois leur opposait le piège de quelque ornière… Le recto dévoilant une photo, ou une illustration, une citation, un trait d’esprit, sélectionnés avec soin en fonction de la personnalité du destinataire… Que de souvenirs affleurant à la mémoire depuis les berges d’un passé révolu, et pourtant, l’écriture de cartes postales n’est pas tout à fait confinée aux interstices, mais persiste bel et bien. 

Un rituel soigneusement pensé 

C’est que, dans un monde où les notifications fusent en tous sens et les conversations s’égrènent et s’égarent dans le flux de données infini parcourant les applications, la carte postale n’est pas dénuée d’attraits. Elle révèle la sélection délibérée d’un moyen de communication réputé désuet et moins courant. Elle dévoile une série d’opérations reliée aux affects et presque ritualisée : le choix de la carte selon différents facteurs; la réflexion préalable à la rédaction du message (il n’est pas question ici d’une touche «supprimer» permettant de revenir indéfiniment et sans rature sur le contenu de la missive); la rédaction elle-même et le soin apporté à la calligraphie; le cachetage au fourreau d’une enveloppe; l’apposition d’un timbre; l’expédition en boîte aux lettres… Rituel certes passé de mode en définitive, mais pas tout à fait en voie d’extinction : d’après l’Union professionnelle de la carte postale (UPCP), près de 75 millions de cartes postales ont été envoyées en France en 2019. 

Un objet de collection et une fenêtre grande ouverte sur les époques enfuies 

Au-delà d’une simple fonction de communication, les cartes postales, tout comme les correspondances de manière plus générale, se signalent au rang de témoins aussi précieux qu’éloquents, jamais réticents à nous informer sur des époques que nous n’avons pas, ou que peu, connues. Encore disséquées de nos jours, elles ouvrent des fenêtres vers les événements, habitudes, modes et paysages d’un antan profus, révélés à nos yeux sous la plume de gens de lettres non moins éminents que Victor Hugo, Honoré de Balzac, Stendhal, Alfred de Musset, madame de Sévigné ou encore Albert Camus et Simone de Beauvoir… mais aussi celles, innombrables, de la confrérie de nos semblables qui, pour n’avoir pas reçu les honneurs de livres d’histoire, n’en apportent pas moins un éclairage remarquable sur le passé, depuis l’antichambre des événements historiques et jusque dans le quotidien le plus banal. 

Pourquoi résister à l’appel du large de l’écriture? 

Écrire une carte postale, c’est faire le choix de ralentir le tempo d’une vie aux accents parfois frénétiques, de prendre un peu de temps et de se réapproprier l’espace de la pensée, de se poser pour une durée indéfinie, afin de réfléchir singulièrement aux mots que l’on va coucher sur le papier, lâcher la bride à l’imaginaire. Pour le destinataire, c’est la promesse d’une jolie surprise qui ne laisse que rarement indifférent… la prochaine fois que chuchoteront sous la brise, au coin d’une rue, ces petits cartons de papier immémoriaux, pourquoi ne pas répondre favorablement à leur appel? 

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Protection des données personnelles : les fondamentaux à connaître  https://www.voxcitizen.com/protection-des-donnees-personnelles-les-fondamentaux-a-connaitre/ Mon, 10 Feb 2025 00:09:00 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5332 À l’ère numérique, la protection des données personnelles est devenue une préoccupation majeure pour les citoyens français.

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Protection des données personnelles : les fondamentaux à connaître

À lère numérique, la protection des données personnelles est devenue une préoccupation majeure pour les citoyens français. Pourtant, quoiqu’ils soient conscients des enjeux liés à la confidentialité et à la sécurité de leurs informations, certains aspects de cet enjeu échappent parfois à leur attention. Comment comprendre ses droits et les moyens de les faire respecter? Grâce aux informations fournies par la Commission nationale de linformatique et des libertés (CNIL), petit passage en revue des droits des individus en matière de protection des données, ainsi que des actions possibles pour les défendre 

Les droits des individus en matière de protection des données 

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), en vigueur depuis mai 2018, confère aux citoyens plusieurs droits fondamentaux pour maîtriser leurs informations personnelles. Parmi eux : 

  • Droit d’accès : toute personne peut demander à un organisme si des données la concernant sont traitées et, le cas échéant, en obtenir une copie. 
  • Droit de rectification : si des informations sont inexactes ou incomplètes, l’individu peut exiger leur correction. 
  • Droit à l’effacement (droit à l’oubli) : dans certaines situations, il est possible de demander la suppression de ses données, notamment si elles ne sont plus nécessaires aux finalités pour lesquelles elles ont été collectées. 
  • Droit d’opposition : chacun peut s’opposer, pour des motifs légitimes, au traitement de ses données, sauf si celui-ci répond à une obligation légale. 
  • Droit à la portabilité : ce droit permet de recevoir les données fournies à un organisme dans un format structuré et de les transmettre à un autre responsable de traitement. 
  • Droit à la limitation du traitement : dans certains cas, il est possible de demander la suspension temporaire de l’utilisation de ses données. 

Moyens d’action pour faire respecter ces droits 

Pour exercer ces droits, la démarche initiale consiste à contacter directement l’organisme qui détient les données. La CNIL propose des modèles de courriers pour faciliter cette démarche. 

Si l’organisme ne répond pas ou si la réponse est insatisfaisante, il est possible de saisir la CNIL. Avant de déposer une plainte, il est recommandé de vérifier la légitimité de son recours, puis sa situation pour déterminer comment la CNIL peut intervenir. 

La CNIL offre également des ressources pour comprendre et exercer ses droits, notamment des vidéos explicatives et des fiches pratiques. 

Conclusion 

La protection des données personnelles est un droit essentiel dans une société embarquée dans un grand virage numérique. En connaissant et en exerçant leurs droits, les citoyens peuvent conserver ou reprendre le contrôle de leurs informations et garantir le respect de leur vie privée. La CNIL, en tant qu’autorité de régulation, est un allié précieux pour accompagner et défendre les individus dans cette démarche. 

 

Pour une information plus exhaustive concernant la protection des données personnelles, rendez-vous sur le site de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/particulier 

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Petits budgets, grandes émotions : pour une Saint-Valentin créative !  https://www.voxcitizen.com/petits-budgets-grandes-emotions-pour-une-saint-valentin-creative/ Thu, 06 Feb 2025 15:49:55 +0000 https://www.voxcitizen.com/?p=5326 Les vitrines se parent de cœurs et se teintent ici d’un rouge profond, ailleurs d’un rose bonbon : pas de doute, la Saint-Valentin ne tardera plus à s’inviter dans l’intimité de millions de foyers…

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Petits budgets, grandes émotions : pour une Saint-Valentin créative !

Vous n’avez certainement pas manqué de le constater, les vitrines se parent de cœurs et se teintent ici d’un rouge profond, ailleurs d’un rose bonbon : pas de doute, la Saint-Valentin ne tardera plus à s’inviter dans l’intimité de millions de foyers… 

Une célébration toujours attendue… 

Attestée dès le XIVe britannique et immédiatement consacrée comme fête des amoureux – l’instant où l’on se lie par serment ou on renouvelle ce dernier –, la Saint-Valentin a rapidement conquis l’Europe, d’abord par l’aristocratie puis se diffusant peu à peu à travers les classes populaires. À partir du XIXe siècle, elle devient une fête commerciale et laïque. Ode à l’amour et occasion rêvée d’instants romantiques pour certains, manifestation à l’utilité modérée dans la mesure où la passion se vivrait à travers les petites attentions du quotidien pour d’autres; fête purement commerciale enfin pour les plus réfractaires, la Saint-Valentin a tendance à diviser. Cependant, elle demeure un événement très attendu en France, à l’occasion duquel s’échangent des cadeaux traditionnels et plus ou moins coûteux – comme des fleurs, chocolats, parfums ou encore un excellent dîner au restaurant, dans une ambiance intimiste. Mais inutile de vider votre compte en banque pour faire plaisir à votre moitié : il est également possible d’aller chercher du côté de cadeaux personnalisés, tout ou partie faits maison… 

Un carnet sur mesure 

Achetez un joli carnet et remplissez-le d’impressions de natures et de formes diverses : photos, dessins, petits objets, citations, anecdotes, traits d’humour et souvenirs; bref, tout ce qui résonne avec votre histoire commune et rappellera à votre moitié les délices de ces précieux instants partagés… 

Un puzzle personnalisé 

Faites imprimer, sur un puzzle, une photo de vous deux, une illustration chère à votre partenaire, ou encore de petits mots ou citations personnalisés. Votre partenaire prendra plaisir à le réaliser et découvrir son contenu au fur et à mesure, surtout si vous y avez caché quelque surprise! Photobox ou La Puzzlerie par exemple, proposent un service de fabrication de puzzles personnalisés à la demande. 

Une playlist évoquant vos instants communs 

«La musique est le refuge des âmes ulcérées par le bonheur», nous disait Cioran. Il existe pire oasis que celle-ci… À l’ère du streaming accessible, révisez la tradition de la playlist en y intégrant des morceaux chers à votre partenaire, d’autres qui traduisent en notes vos sentiments ou encore font affleurer à vos esprits la félicité des moments communs… 

Un T-shirt ou un mug customisés 

Prenez un vêtement ou un objet du quotidien et agrémentez-le d’un message d’amour, d’un clin d’œil à votre partenaire (citation, équipe de sport, ou personnage pop culture favori) ou d’une référence à un souvenir partagé. Armez-vous de vos meilleurs tutos DIY ou rendez-vous sur un des nombreux sites (Kiabi, Printful, Mistertee…) vous permettant d’imprimer sur textile ou peindre sur faïence votre création! 

Un kit bien-être maison 

Confectionnez un coffret cocooning avec des petits soins faits maison, comme un gommage, un bain de pied relaxant, une bougie parfumée ou personnalisée… le champ des possibles est vaste, et de nombreux tutoriels sont disponibles sur Internet. Des enseignes telle Aroma-Zone vous proposent même de les fabriquer à partir d’ingrédients et guides fournis! 

En option : une chasse au trésor en amoureux

Et, pour enrober vos présents d’un écrin aventureux et ludique, organisez une chasse au trésor à domicile, dans un jardin ou en ville. Parsemez la piste choisie d’indices menant à votre cadeau, et faites appel aux trésors d’imagination recélés par votre moitié pour faire de cette Saint-Valentin un moment plus unique encore! 

Attention : en cas d’achat sur des sites marchands, pensez à vérifier les délais de livraison… et s’il est trop tard, ce sera toujours une idée prise pour l’année prochaine! 

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