Décodons ensemble les écolabels qui façonnent notre quotidien !

Vous les avez déjà vus sur de nombreux supports du quotidien, tels que des emballages alimentaires ou des prospectus Ils témoignent de la volonté d’une entreprise ou institution de réduire son impact sur l’environnement. Eux, ce sont les logos de labels environnementaux, ou écolabels. Mais savez-vous les identifier et quelle est leur signification? Vox Citizen les décrypte pour vous. 

Quelques grands principes des écolabels 

Les écolabels peuvent concerner un type de produits (issus du vivant, de la nature, ou transformés) ou services. Ils s’inscrivent dans une aire géographique plus ou moins vaste (de régionale à mondiale) et disposent chacun d’un système de certification spécifique défini en fonction de critères établis et d’un cahier des charges. Adossés à une ONG ou une collectivité, ils produisent un certain nombre de gages de sérieux, comme la présence d’un conseil scientifique, environnemental et social ; celle de spécialistes reconnus ; la caution d’ONG qui en valident la démarche ; ou encore l’attention prêtée à des considérations éthiques de natures diverses comme le commerce équitable, le développement durable ou le respect strict de la filière du recyclage. 

Les écolabels définissent un éventail de critères et indicateurs auquel les organismes demandeurs doivent se conformer afin d’obtenir la labellisation de leurs produits, services ou projets. Les écolabels se chargent ensuite du contrôle de la conformité aux critères en vue de délivrer la certification, faute de quoi une remise aux normes sous un délai défini est exigée, dont le non-respect est passible d’exclusion. Les citoyens sont ainsi assurés que les produits sont conçus de manière respectueuse de l’environnement. 

 

Quelques exemples d’écolabels 

  • Imprim’Vert : une marque spécifique au milieu de l’imprimerie, visant à réduire au minimum l’impact environnemental de la filière et des produits qu’elle conçoit. Comme pour tous les labels présentés ici, son attribution est soumise à des critères stricts et un contrôle effectué par l’écolabel. 

 

  • Blue Angel : écolabel allemand réputé pour l’exigence de ses critères, il consacre les produits les plus respectueux de l’environnement. La catégorie papier imprimé, par exemple, certifie que le produit est conçu à partir de papier recyclé, en provenance de forêts gérées durablement. 

 

  • Ruban de Moebius : son visuel est très connu et pour cause, il s’agit du symbole universel du recyclage. Il indique que le produit labellisé est recyclable, potentiellement sans fin. Le papier, pour l’exemple qui nous intéresse ici, est recyclable jusqu’à 7 fois. Un éventuel pourcentage au centre du ruban précise la proportion de matériaux recyclables utilisés. 

 

  • Triman : obligatoire depuis septembre 2022, il permet d’identifier immédiatement les produits recyclables. En l’occurrence, une fois lus, les magazines concernés doivent être jetés en poubelle jaune, ou dans un centre de collecte de papier. 

 

  • EU Ecolabel : il s’agit de l’écolabel officiel de l’Union européenne, qui plébiscite les produits les plus respectueux de l’environnement aux yeux de l’institution. Les produits labellisés sont classés dans une vingtaine de catégories, dont celle du papier imprimé. 

 

Programme de reconnaissance des certifications forestières 

En achetant un produit labellisé PEFC, vous contribuez à une gestion durable et raisonnée des forêts, et à la préservation de la biodiversité. Le label rassemble sous une même bannière toutes les parties prenantes de l’écosystème forestier (propriétaires forestiers, entreprises, usagers, associations de protection de l’environnement). 

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